Les fruits de l'Esprit : La vigne - Shora Kuetu



Lévitique 19 : 23 à 25

Quand vous serez entrés dans le pays, et que vous y aurez planté toutes sortes d'arbres fruitiers, vous en regarderez les fruits comme incirconcis; pendant trois ans, ils seront pour vous incirconcis; on n'en mangera point. La quatrième année, tous leurs fruits seront consacrés à l'Éternel au milieu des réjouissances. La cinquième année, vous en mangerez les fruits, et vous continuerez à les récolter. Je suis l'Éternel, votre Dieu.
Les fruits de l’Esprit.
Il y en a qui peuvent dire « Oui, mais c’est un enseignement que nous connaissons ». Ok, on connaît à peu près toutes choses, à peu près, donc de manière un peu superficielle, on peut avoir une vision panoramique de l’ensemble de l’Évangile, de l’œuvre de la croix mais ensuite quand le Seigneur nous enseigne on s’aperçoit qu’en fait… tout est fondement quoi ! Ah oui !
Déjà on apprend que les enfants d’Israël, une fois arrivés, le Seigneur leur donne des ordres précis par son Saint Esprit par rapport à la récolte.
Et je lisais ce passage avant-hier, je crois, c’est là que le Seigneur a commencé à me parler des fruits de l’Esprit.
Dieu dit clairement… donc les enfants d’Israël sont libérés, bien sûr, de l’Égypte, du monde par Moïse, l’image de Christ. Ils arrivent dans le pays de Canaan et ils devaient manger des fruits de ce pays mais Dieu leur donne un ordre précis : Quand vous serez entrés dans le pays, et que vous y aurez planté toutes sortes d'arbres fruitiers, vous en regarderez les fruits comme incirconcis; pendant trois ans…

Ils arrivent dans un pays, ils vont planter des arbres, ils vont trouver déjà quelques arbres fruitiers parce que c’est le pays où coulaient le lait et le miel, il y avait quand même pas mal de fruits. Mais Dieu ne voulait pas qu’ils mangent ces fruits-là, il fallait qu’ils les considèrent comme incirconcis pendant trois ans et la quatrième année… vous vous rendez compte ? Pendant trois ans ils vont planter également des arbres fruitiers et au bout de quatre ans, ils vont consacrer tous ces fruits au Seigneur. Donc c’est qu’à partir de la cinquième année, une fois arrivés à Canaan, qu’ils allaient commencer à consommer les fruits du pays. (…) C’est impressionnant quand même !
Pourquoi à votre avis Dieu ne voulait pas que les enfants d’Israël consomment tout de suite les fruits du pays ?
Premièrement ; pendant la prière, pendant que je recevais, j’étais assis, il me parlait comme ça ; tout simplement parce que ce pays était pollué par toutes sortes de dieux qui n’avaient rien à voir avec Yahwéh. Donc cette terre était une terre polluée, maudite. Il ne fallait pas consommer ces fruits complètement pourris.
Et aussi, ce que Dieu m’a fait comprendre, c’est quoi ? Il m’a fait comprendre quelque chose de très, très fort là, le Seigneur est vraiment bon, il nous enseigne. Gloire à Dieu !
Nous sommes dans Deutéronome 22 : 9 Tu ne sèmeras point dans ta vigne diverses semences, de peur que tu ne jouisses ni du produit de ce que tu auras semé ni du produit de la vigne.
Donc Dieu ne voulait pas qu’il y ait diverses semences dans un même champ. Et c’est ce que faisaient, justement, les cananéens. Toutes les interdictions que le Seigneur donnait aux enfants d’Israël, par exemple, « Tu ne mangeras pas telle chose » c’est ce que les cananéens faisaient. Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C’est ce que les cananéens faisaient. Donc les champs cananéens étaient mélangés, pollués. Il y avait plusieurs mélanges. Dieu dit « Tu ne peux pas semer dans un même champ plusieurs espèces de plantes ». Pas de mélange ! Donc c’étaient des fruits assez mélangés. Les champs étaient pollués. Et les enfants d’Israël arrivent dans un pays dont les champs étaient complètement mélangés, pollués. Et Dieu leur dit « Tous ces fruits vous les considérerez comme impurs, comme incirconcis, il ne faut pas les consommer ». D’accord ? Pendant combien d’années ? Pendant trois ans. Et combien d’années faut-il pour faire un disciple ? Il faut trois ans. Donc ça veut dire que quelqu’un qui est nouvellement converti, il peut manifester une forme d’amour, d’humilité mais il faut attendre. Parce que les trois premières années-là, vous ne pouvez pas manger véritablement les fruits. Parce que la personne va découvrir que son âme, il y a beaucoup de choses. Parce que les fruits c’est au niveau de l’âme, les dons c’est au niveau de l’esprit humain, ça c’est une grâce imméritée. Mais les fruits c’est une conséquence, ce sont les conséquences d’un travail en amont. Donc il y a la semence, il faut semer, il faut que le grain meure, donc il faut que tu meures.
Vous comprenez un peu ?
Donc très souvent en tant que chrétiens nous commettons beaucoup d’erreurs. Nous croyons que lorsque une personne se convertit parce qu’elle se met à parler en langues, parce qu’elle se met à prophétiser, à donner des paroles qui s’accomplissent, ça y est, la personne est nickel, on la prend, on l’établit dans le ministère. Et puis, au bout de quelques années on se rend compte que les fruits sont amers. Pourquoi ? Parce que quand on parle des fruits on voit l’âme. Quand on parle des dons c’est l’esprit humain. Donc à la nouvelle naissance l’esprit humain est régénéré, l’esprit humain reçoit le même jour des dons de l’Esprit : parole de connaissance, prophétie, vision… Et là, il n’y a pas de problème, la personne peut prophétiser avec perfection. Il n’y a pas de problème. Alors qu’il vient à peine de se convertir. Par contre l’âme n’est pas encore régénérée. L’esprit est régénéré totalement mais l’âme non. L’âme doit subir une transformation. C’est pour cela que Paul parlait aux chrétiens de Rome « Soyez transformés, soyez métamorphosés ». Donc jusqu’à l’enlèvement de l’Eglise nous allons subir plusieurs métamorphoses, plusieurs transformations. C’est au niveau de l’âme. Et les fruits c’est au niveau de l’âme. Parce que dans Galates 5 : 22 on nous parle des fruits de l’Esprit : l’amour, la paix… c’est au niveau de l’âme. L’âme c’est le siège des émotions, des sentiments, comme vous le savez. « Mon âme est troublée » disait le Seigneur face à la mort. La paix c’est au niveau de l’âme. Quand on aime, c’est au niveau de l’âme. Quand on pleure c’est au niveau de l’âme. Les émotions c’est l’âme. Et les fruits c’est au niveau de l’âme. Vous comprenez ?
C’est pour cela qu’il faut, pour un nouveau converti, il faut un minimum de trois ans pour faire un disciple. Le jour de la conversion d’une personne, la personne devient disciple, il n’y a pas de problème, mais il faut au moins trois ans de suivi, d’encadrement. « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres » nous dit la Parole. Trois ans d’encadrement, d’enseignements.
Je reconnais que nous avons établi des anciens à l’époque précipitamment, même il y en a qui sont parmi nous, dans le ministère, aujourd’hui, on les a établis précipitamment c’est pour cela qu’il faut rectifier, il faut corriger. Il y en a qui ne comprennent pas pourquoi, pourquoi certains déplacements. Parce qu’au niveau de l’âme, il y a beaucoup de travail à faire. Il faut trois ans avant de rentrer dans un quelconque ministère public. Au niveau de l’âme, il faut trois ans.
C’est pour cela, les enfants d’Israël quand ils sont arrivés à Canaan, Dieu dit « Pendant les trois premières années de votre arrivée vous ne mangez pas tous ces fruits parce qu’il y a eu beaucoup de mélange ». Comme nous autres quand on arrive au Seigneur, il y a beaucoup de mélange. Bah oui !
Et la quatrième année, il faut consacrer tous les fruits à Dieu. Tous les fruits. C’est-à-dire là, l’âme doit être totalement au Seigneur, totalement confiée à Dieu. Quand on parle des fruits on voit l’âme. Avant que tu ne produises des fruits, il faut que ton âme appartienne au Seigneur, soit donnée au Seigneur. Ça c’est la cinquième année maintenant. Les hébreux, pour qu’ils mangent ces fruits, il fallait d’abord que la quatrième année tous les fruits produits, récoltés soient totalement consacrés à Dieu. Et ensuite Dieu allait purifier la terre parce qu’il allait agréer cette offrande. Et maintenant, ils pouvaient, à la cinquième année, consommer véritablement les fruits.
Quand le Seigneur m’a parlé de ça je me disais « Waouh ! Seigneur mais là, là c’est vraiment… ».
Et là, ce que le Seigneur me faisait comprendre, également, on parle des fruits de l’Esprit tout ça mais on oublie les arbres qui portent ces fruits. On veut lire Galates 5 : 22 mais le fruit de l’Esprit c’est l’amour, c’est la joie… c’est bien. Mais vous ne pouvez pas cueillir les fruits sans avoir à faire à un arbre. Et il y a plusieurs arbres, notamment, trois arbres principaux qui sont utilisés dans la Bible, qui portent des fruits et le premier arbre c’est la vigne. C’est ce que nous allons développer, ce soir, justement, la vigne.
La vigne est un arbre très symbolique dans les Ecritures, très, très symbolique comme vous le savez. Nous allons lire quelques passages qui nous parlent de la vigne comme un arbre symbolique.
Nous sommes dans Ecclésiaste chapitre 10 : 19 On fait des repas pour se divertir, le vin rend la vie joyeuse, et l'argent répond à tout.
La joie !
Vous voyez que la Parole de Dieu est vraiment… Les prophètes sont complémentaires les uns les autres.
On va lire un autre passage dans Psaumes 104 : 15 Le vin qui réjouit le cœur de l'homme, Et fait plus que l'huile resplendir son visage, Et le pain qui soutient le cœur de l'homme.
Le vin qui réjouit le cœur de l’homme.
La joie !
Donc quand Paul parle dans Galates 5 : 22 Mais le fruit de l’Esprit c’est la paix, c’est la joie… Paul quand il parle de la joie, il voyait aussi la vigne.
On va lire un autre passage encore dans le livre de Juges 9 : 13. J’aime beaucoup cette parabole. On va juste lire le verset 13 parce que les autres passages c’est pour demain.
Juges 9 : 13 Mais la vigne leur répondit: Renoncerais-je à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres?
Vous connaissez un peu cette histoire. On va lire un peu le contexte. C’est une belle histoire.
Juges 9 : 1 Abimélec, fils de Jerubbaal, se rendit à Sichem vers les frères de sa mère, et voici comment il leur parla, ainsi qu'à toute la famille de la maison du père de sa mère: Dites, je vous prie, aux oreilles de tous les habitants de Sichem: Vaut-il mieux pour vous que soixante-dix hommes, tous fils de Jerubbaal, dominent sur vous, ou qu'un seul homme domine sur vous? Et souvenez-vous que je suis votre os et votre chair. Les frères de sa mère répétèrent pour lui toutes ces paroles aux oreilles de tous les habitants de Sichem, et leur coeur inclina en faveur d'Abimélec, car ils se disaient: C'est notre frère. Ils lui donnèrent soixante-dix sicles d'argent, qu'ils enlevèrent de la maison de Baal Berith. Abimélec s'en servit pour acheter des misérables et des turbulents, qui allèrent après lui. Il vint dans la maison de son père à Ophra, et il tua ses frères, fils de Jerubbaal, soixante-dix hommes, sur une même pierre. Il n'échappa que Jotham, le plus jeune fils de Jerubbaal, car il s'était caché. Tous les habitants de Sichem et toute la maison de Millo se rassemblèrent; ils vinrent, et proclamèrent roi Abimélec, près du chêne planté dans Sichem. Jotham en fut informé. Il alla se placer sur le sommet de la montagne de Garizim…
C’est de cette montagne dont il est question dans Jean 4, avec la femme samaritaine. Les samaritains allaient prier là-dessus, il y avait un temple là-bas.
… et voici ce qu'il leur cria à haute voix: Écoutez-moi, habitants de Sichem, et que Dieu vous écoute! Les arbres partirent pour aller oindre un roi et le mettre à leur tête. Ils dirent à l'olivier: Règne sur nous. Mais l'olivier leur répondit: Renoncerais-je à mon huile, qui m'assure les hommages de Dieu et des hommes, pour aller planer sur les arbres? Et les arbres dirent au figuier: Viens, toi, règne sur nous. Mais le figuier leur répondit: Renoncerais-je à ma douceur et à mon excellent fruit, pour aller planer sur les arbres? Et les arbres dirent à la vigne: Viens, toi, règne sur nous. Mais la vigne leur répondit: Renoncerais-je à mon vin, qui réjouit Dieu et les hommes, pour aller planer sur les arbres?
Le vin réjouit Dieu et les hommes. C’est terrible. La joie est un fruit qui réjouit Dieu et les hommes. Vous allez comprendre ça. Comment faire pour réjouir le cœur de Dieu ? Il faut avoir ce fruit-là !
On va le voir à quel moment, comment. Je prends juste un exemple pour ne pas que j’oublie : Paul en prison il écrit aux chrétiens « Réjouissez-vous. Je le répète réjouissez-vous ». Quand un chrétien est oppressé et persécuté et au lieu de maudire Dieu, il dit aux frères et sœurs « Réjouissez-vous » parce que son cœur est dans la joie malgré la souffrance, le cœur du Père est touché. On va le développer plus tard.
Vous voyez frères ? La vigne ! La joie ! Mais dans la vigne il n’y a pas que la joie. La vigne c’est aussi la vie.
Pour avoir du vin, qu’est-ce qu’il faut faire pour faire du vin ? Il faut fouler aux pieds les raisins. Donc pour avoir ce fruit, il faut être foulé aux pieds par les Hommes. Il faut être persécuté. Là, c’est au niveau de l’âme. Il faut être critiqué, combattu pour savoir si tu as ce fruit. Sans la persécution on n’aura pas, on ne peut pas savoir qu’on à ce fruit. Vous commencez à saisir ? Donc Dieu pour te montrer ton état d’âme, l’état de ton âme, pour te montrer si tu as ce fruit ou pas, il va se servir de ton employeur, de tes collègues, de tes voisins pour te fouler aux pieds afin de dégager le vin, la vie et ainsi que la joie. Comment réagis-tu ? « Oh ! Non ! On ne me parle pas comme ça à moi ». Oui bien sûr c’est toi. Ce n’est pas encore la joie. Donc les fruits ne peuvent pas encore être présentés au Seigneur car il y a encore du mélange. Il y a encore du Canaan là-dedans.
Je crois que Dieu va nous parler là. Il parle. On est encore dans l’introduction.
Là, nous allons nous rendre compte que « Ah, il me manque quelques fruits. Oui, je peux avoir des visions, des songes. Oui je peux avoir la connaissance mais j’ai un problème avec l’âme ». Il y en a qui vont se rendre compte, tout au long de l’enseignement, qu’ils ont un problème avec les fruits de l’Esprit. Et si on n’a pas les fruits de l’Esprit, le salut là, mes amis, c’est compliqué. C’est pour cela que le Seigneur a dit « Plusieurs me diront n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? ». Donc les dons ce sont des faveurs imméritées. Mais jamais Jésus a dit « Plusieurs me diront n’avons-nous pas manifesté la joie ? N’avons-nous pas manifesté l’amour en ton nom ? ». Vous voyez ? Parce que c’est l’âme, mes amis. Dieu veut sauver l’âme, Dieu veut travailler l’âme mais Satan ne veut pas lâcher. Et c’est là la lutte. C’est pour cela que vous pouvez avoir des prédicateurs, ils ont la connaissance mais ils volent. Ils ont la connaissance mais ils mentent. Parce qu’ils pensent que parce que Dieu les accompagne, ils pensent que parce qu’ils ont les fruits parce qu’il y a des guérisons, parce qu’ils prêchent bien, les gens les encensent qu’ils sont agréés par le Seigneur. C’est faux ! Ce sont des dons immérités. Donc Dieu les donne à qu’il veut. Il fait grâce à qu’il veut. Il ne se repent pas de ses dons. Les fruits c’est autre chose. C’est l’âme. C’est pour cela que beaucoup, malgré le péché, quand ils voient quand même les dons fonctionner, ils se disent « Dieu m’agrée ».
Moindre conflit, moindre problème, moindre confrontation « Je, je, je, je. Je ne fais plus rien. Je, je, je… ». Là, il n’y a pas encore la joie. Il y a du travail, il faut des années.
Vous plantez une graine, vous ne pouvez pas avoir tout de suite des fruits, mes amis. Or, sans les fruits on ne peut pas réjouir Dieu et encore moins les hommes. Ni Dieu, ni les hommes. Un prédicateur dont l’âme n’est pas travaillée ne peut par réjouir les gens. S’il n’y a pas la joie.
Jacques chapitre 1. Vous allez voir que la joie est liée à la souffrance. À chaque fois que vous verrez dans la Bible la joie dites-vous que la souffrance est à côté. La joie est la conséquence de la souffrance.
Jacques 1 : 2 Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés.
Regardez comment ? Comme un sujet de joie. Quoi ? Les épreuves !
Et bien ce n’est pas ce qu’on nous enseigne dans les églises, aujourd’hui. Vous voyez comment on a déformé l’Évangile ?
Regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvait être exposé, soumis.
Alors ceux qui sont attachés aux dons, à l’onction, ils ne tiendront pas. Ils seront disqualifiés parce qu’ils ne sont pas de Dieu.
On reconnaît l’arbre à ses fruits. Or, Dieu est présenté comme l’arbre, la vigne. La vigne c’est Jésus. Donc on reconnaît les enfants de Dieu par les fruits de la vigne. Donc la joie. Donc on ne reconnaît pas un chrétien par les dons spirituels. Ça vous le savez. Par la parler en langues, la prophétie, la prédication, l’enseignement... Non ! Par l’onction qui se manifeste. Non !
Est-ce qu’on connaît la Parole ? Est-ce qu’on a été enseignés correctement ? Est-ce qu’on a reçu les bases correctement ? On est rentré dans le ministère comme ça, dans la précipitation, est-ce qu’on a reçu les bases ?
C’est pour cela que le Seigneur a dit il faut mettre ce centre là pour former rapidement les gens, ceux qui peuvent être rattrapés pour qu’ils soient rattrapés parce que sinon c’est fini, c’est l’enfer pour beaucoup.
« Puissance. Puissance, puissance, puissance, puissance ». Des jeûnes à sec, c’est bien ! « Donne-moi l’onction, donne-moi l’onction ». Oui, il n’y a pas de souci tu vas jeuner. Tu vas avoir. Oui, tu peux prier, les gens vont tomber, c’est bien. Parce que tu demandes, la puissance, avec l’émotion les gens vont tomber sous l’onction. Mais tu n’es pas sauvé ! Moindre épreuve, tu accuses Dieu. Tu n’arrives pas à avoir un appartement, tu accuses Dieu. Tu perds ton père, ta mère, tu accuses Dieu. On te critique un peu, tu accuses Dieu. Tu refuses les critiques, tu refuses les combats. Tu veux toujours te justifier quand les gens te critiquent. Eh bien, ce n’est même pas la peine. Il y a un problème.
Là c’est la vie. Il n’y a pas la vie. Donc les fruits de l’Esprit, quand on parle de la joie on voit la vigne. La vigne = l’arbre de vie= la croix = Jésus.
Jésus a dit dans Jean 15 Je suis la vigne. C’est l’arbre de vie dont il est question dans Genèse. La vigne est le seul arbre dans toute la Bible dont les fruits, dont le jus de fruit est assimilé au sang, à la vie. Yehoshua a mangé la sainte cène avec le fruit de la vigne. Le sang. La vie. Lévitique 17 nous dit que le sang, c’est la vie. Et le sang c’est l’âme. Vous voyez que je ne vous raconte pas des histoires. Lévitique 17 : 11 à 14 nous dit que l’âme c’est la vie, l’âme c’est le sang. Donc les fruits c’est au niveau de l’âme. Vous voyez ? C’est lié l’arbre de vie, la croix. Sans la croix il n’y a pas la mort, sans la mort, il n’y a pas la vie. Tout ça, c’est intrinsèquement lié.
Le foulage aux pieds !
On va parler de la vie et de la joie. On va parler de la joie et de la vie.
1 Pierre chapitre 3, chapitre 4. On connait ces passages. Pierre parle de la souffrance qu’on peut subir en tant que chrétiens. Vous notez simplement.
Actes 5 : 41 Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus.
Waouh ! On nous donne une claque, comment réagissons-nous ? On nous crache dessus, comment allons-nous réagir ? Les apôtres, convoqués par le sanhédrin, menacés à cause de Jésus. Et qu’est-ce qui se passe ? Au lieu d’accuser Dieu, au lieu d’arrêter la prière, le ministère, la vie chrétienne, ils sortent de là, joyeux. Ils se sont dit « Dieu nous juge dignes de souffrir pour lui !!! ». Ils étaient joyeux. La plupart des chrétiens en Occident vont en enfer parce qu’on ne leur a pas présenté la croix correctement. Contrairement aux chrétiens persécutés dans les pays musulmans, en Chine qui, eux, sont rejetés, combattus, tués, égorgés, et qui ne veulent pas lâcher Christ. Étienne, on lapide. Il ne va pas sortir des malédictions. Il dit « Pardonne-leur ».
Seigneur, nous sommes encore loin. On est loin. Honnêtement si nous sommes sincères. On va se rendre compte, frères et sœurs, que, oui, on a trop mis l’accent sur la puissance, les dons, les miracles, « la jambe a poussé, la jambe s’est allongée » c’est bien tout ça. « Ah non frère, apôtre, on nous a appelé, j’ai prié pour quelqu’un la jambe s’est allongée ». C’est bien. Mais très peu vont dire « On m’a persécuté, on m’a lapidé, on m’a crié dessus à cause de Jésus mais je les ai bénis. Je suis dans la joie ». On n’a pas tellement de tels témoignages.
Quelqu’un m’a appelé, aujourd’hui, un homme de Dieu, il m’appelle, il me dit  « Il y a un des frères qui est avec toi là-bas à Paris, il faut que tu fasses attention, je l’ai vu en songe, il disait : non, je veux avoir la puissance de ce monsieur, je veux avoir la puissance qu’il a mais je n’arrive pas c’est pour cela que je suis toujours derrière, je suis obligé d’être là derrière ». C’est ce qui a tué beaucoup ici. La puissance c’est l’extérieur. Le manteau, c’est l’extérieur c’est ce que beaucoup ont voulu avoir. Mais la vie intérieure... Personne !
La vigne !
On va développer Jean 15 : 1 Je suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche…
Ça c’est fort. Pour ceux qui disent que « Non, non, qu’une fois qu’on est sauvé, on est sauvé pour toujours ». Ah non ! Ce n’est pas ce que Jésus nous enseigne ici. Il parle des sarments qui sont en lui, des gens qui sont dans le corps de Christ et qui ne portent pas de fruit. Et qu’est-ce qu’il va se passer ? Ils vont être retranchés. Quand on est retranché là, c’est fini. Retranchés !
… et tout sarment qui porte du fruit, il l'émonde, afin qu'il porte encore plus de fruit.
Donc, déjà, on apprend que ce sont les sarments qui portent du fruit. Ça c’est nous. C’est une espèce de pousse, ça sort du tronc, ça sort de la tige.
Et Yehoshua se présente comme le vrai cep. C’est-à-dire littéralement la source, ou encore l’origine, ou encore tige, ou pied. Il se présente, ici, comme l’origine, la source de la vie. La vigne. Donc il est la vraie source de vie. Et il dit que c’est le sarment, maintenant, qui doit porter des fruits. Donc le sarment là, mes amis, porte des fruits et des feuilles. Vous verrez que les feuilles de la vigne ont la forme d’un cœur. Il n’y a pas de hasard avec le Seigneur. Le cœur de l’homme. C’est du cœur de l’homme que viennent les mauvaises choses, les mauvaises pensées. Garde ton cœur plus que tout autre chose car de lui que viennent les sources de la vie. Donc l’âme, le cœur. Qu’est ce que Dieu veut sauver le plus chez l’homme ? C’est le cœur. C’est tout. Le cœur de l’homme est tortueux par-dessus tout.
Et, mes amis, maintenant les sarments que nous sommes, nous ne sommes pas des sarments naturels, nous avons été greffés, entés. Donc le greffage là, c’est un travail pénible.
On va revenir sur Jean 15.
Romains 11 : 17  Mais si quelques-unes des branches ont été retranchées, et si toi, qui était un olivier sauvage, tu as été enté à leur place, et rendu participant de la racine et de la graisse de l'olivier, ne te glorifie pas aux dépens de ces branches.
Donc on nous dit qu’on était de l’olivier sauvage et nous avons été greffés. Le greffage c’est vraiment le transfert. On a été transférés c’est exactement ce qui s’est passé à la nouvelle naissance. D’accord ? Colossiens 1 :12 le dit. Nous avons été transférés, transportés du royaume des ténèbres au Royaume de lumière. C’est le transfert d’une pousse, d’une plante sur une autre plante. Et ça veut dire que tu ne peux pas porter de fruits si Dieu, lui-même, ne t’a pas greffé sur le corps de Christ. Il y a beaucoup de gens qui côtoient les chrétiens mais qui ont fait une adhésion intellectuelle mais ils n’ont pas été greffés par Dieu lui-même. Ils ont été baptisés, ils peuvent avoir la connaissance, ils peuvent même être reconnus pasteurs, anciens, docteurs de la Parole mais ils n’ont pas été greffés par Dieu lui-même. Ils ont été greffés par les hommes. Du coup ces gens-là, ils aimeraient porter des fruits mais ils n’y arrivent pas. Et c’est normal parce que, porter des fruits c’est une affaire naturelle. Il n’y a pas d’efforts à fournir parce que la vie vient du cep, de la source. C’est aussi pour cela que le Seigneur disait que plusieurs me diront en ce jour-là « N’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé les démons par ton nom ? ». Le Seigneur leur dira ouvertement, selon Matthieu 7 : 21 Je ne vous ai jamais connus. Il n’a pas dit que « Je vous connaissais et vous vous êtes détournés de moi ». « Je ne vous ai jamais connus ». Ils n’ont pas été greffés par Dieu mais pourtant c’est des gens qui étaient prophètes, qui chassaient les démons au nom de Jésus, qui faisaient des miracles facilement. Le salut c’est chaud. On croit que « ça y est c’est bon je suis pasteur, je suis ancien, je suis prédicateur, c’est bon c’est acquis ». Ah ! Non, mes amis, on doit trembler tous les jours. Est-ce que c’est Dieu qui t’a greffé ou est-ce que c’est un homme qui t’a greffé ?
Les gens ils prennent trop à la légère l’œuvre. Paul, lui-même, disait qu’il avait peur « Si je puis parvenir à la résurrection entre les morts ». Le grand apôtre.
Satan a perverti le vrai Évangile. Apôtre, prophète, docteur… On court après les titres, le ministère. « C’est quoi mon ministère ? Dieu montre-moi mon ministère. On va jeûner, on va prier». On passe à côté de l’essentiel.
Les apôtres font un miracle, ils reviennent avec joie. « Seigneur, les démons nous sont soumis en ton nom ». Le Seigneur dit « Ne vous réjouissez pas de cela, réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits là-haut ». Le cœur ! Parce que ça tout le monde peut le faire.
Et Satan utilise des hommes qui viennent me donner des belles paroles. « Ah ! Toi vraiment quand tu prêches, je reçois. Toi vraiment tu es quelqu’un. Oh ici dans l’assemblée locale si ce n’est pas toi… ». Voilà comment ça nous tue, ça nous gonfle et puis demain c’est fini, c’est l’enfer. Disqualifié. Les paroles des hommes.
Il est dit clairement que c’est Dieu qui nous greffe. Il te prend, il te retranche de l’olivier sauvage c’est-à-dire le monde, telle une pousse. Quand on fait une greffe, la pousse qui va être greffée sur un corps, sur un autre corps est censée porter les fruits de l’arbre sur lequel elle est greffée. La pousse qui a été retranchée elle est de l’olivier sauvage. Elle portait un fruit sauvage. Et on la greffe sur l’olivier franc et naturellement elle se met à produire, à porter des fruits purs parce que la source est pure. C’est pour cela que tu peux être juif, tu peux être arabe, tu peux être noir, français, blanc tout ça et si tu es greffé sur ce corps tu vas porter les mêmes fruits que les autres. Vous avez vu par rapport aux dons spirituels ? Je peux avoir le don de prophétie, mon frère peut avoir le don de parler en langue, ce qu’il a moi je n’ai pas. Mais par contre, par rapport aux fruits c’est pour tout le monde. Tout le monde doit porter les mêmes fruits parce que c’est salutaire.
On ne prêche pas tellement sur les fruits de l’Esprit chez nous. « Les fruits de l’Esprit ? Ah les fruits de l’Esprit ce n’est pas un problème. Nous nous sommes déjà… nous connaissons ces choses-là ».
Je regarde chez nous combien de gens sont orgueilleux, combien les gens sont imbus d’eux-mêmes, tu peux plus leur donner des conseils. Tu ne peux même pas les déplacer pour qu’ils aillent travailler ailleurs pour ceux qui prêchent. Ils sont tellement orgueilleux que quand tu les vois comme ça tu te dis mais ils sont déjà en enfer. Même il y en a, le Seigneur me dit « Il ne faut plus leur parler ». Je dis à certains prédicateurs « Dieu m’a dit de ne plus vous parler parce que vous êtes déjà disqualifiés. Ça fait 12 ans, 13 ans que vous n’écoutez jamais et vous êtes encore là, attachés aux futilités, aux petites choses que les nouveaux convertis comprennent, pour vous, il faut passer deux heures pour vous expliquer les choses simples ». Le Seigneur m’a dit « Prêche à mon peuple, j’ai un autre peuple qui a soif. Ces gens-là ils veulent te retarder, ils veulent t’empêcher de répondre à mon appel. Ils veulent que tu sois disqualifié ». Bah oui ! C’est pour cela que beaucoup ont du mal à me joindre. Ce n’est pas parce que je ne veux plus parler. C’est parce qu’on est dans un autre temps. Il y a une urgence, Jésus revient. Fini les futilités, les petites histoires à gauche à droite. C’est fini tout ça là. Les gens quand ils ont des titres, ils deviennent incontrôlables, ils sont orgueilleux, ils ne portent aucun fruit. Quand on les voit comme ça on dit « Mais est ce qu’ils sont convertis ? ». Et c’est là qu’on dit « Seigneur, pardonne nous de les avoir établis ». C’est pour cela aujourd’hui pour établir quelqu’un… On a fait beaucoup d’erreurs, ça je le reconnais, mais c’est comme ça que Dieu nous enseigne. C’est terrible quand Dieu nous parle de choses comme ça on se dit « Mais Seigneur, mais waouh ». Le ministère ça tue beaucoup de gens. Je vous dis frères ! Prédication, diriger, ça tue ! Ça tue ! Les missions ça tue ! C’est pour cela que Paul, Dieu le prend et le met en prison. Et c’est là, en prison son fruit de l’Esprit, la joie va se manifester. Un jour Dieu m’a dit ça, comme ça, j’ai dit « Waouh ». Paul, quel appel ! mais il est mort en prison. Paul, on l’a oublié, on va voir ça. Deux ans en prison à Césarée, on l’a oublié. C’est écrit.
Nous : « Seigneur, je veux plus de puissance. Seigneur, je vais regarder la vidéo de Kakou, je veux ça. Seigneur je veux telle onction ». Ok, mais tu ne sais pas que c’est ta propre tombe que tu creuses.
Seigneur, je veux être foulé aux pieds.
C’est terrible.
Je vous assure le ciel… il est dit « Resserré est le chemin qui mène au ciel, étroite est la porte, il y en a très peu… ». C’est écrit dans la Bible frères. Quand on sera face au Seigneur, beaucoup vont être étonnés. « Seigneur, moi aussi je suis disqualifié ? ». « Oui ». Mais c’est écrit que le chemin est resserré. On le lit mais… que l’Esprit nous ouvre les yeux pour que nous comprenions cette Parole-là. On ne pourra pas reprocher au Seigneur de ne pas avoir dit les choses clairement. Moi, je me bats pour mon propre salut, pour conserver mon salut.
Matthieu 5 : 10 Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le Royaume des cieux est à eux!
Vous voyez ? Heureux ceux qui sont persécutés. Donc la persécution, Dieu l’utilise, Dieu permet cela dans nos vies pour que nous soyons heureux !
Oh ! Seigneur, fais nous comprendre la Parole autrement. Enseigne-nous autrement.
Heureux ceux qui ont de grands ministères. Non ! Heureux ceux qui ont de grandes assemblées locales, numériquement parlant. Non ! Heureux ceux qui ont de grandes onctions. Non !
Heureux ceux qui sont persécutés à cause de la justice.
Heureux serez-vous, lorsqu'on vous outragera, qu'on vous persécutera et qu'on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi.
Des persécutions de nouveau. Qu’on dira à cause de moi, sur vous toutes sortes de mal. Sorcier, magicien… tout ce que vous voulez. Comment réagissez-vous ? Comment allez-vous réagir ?
Réjouissez-vous et soyez dans l'allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux; car c'est ainsi qu'on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous.
Réjouissez-vous ! La joie !
Et qu’est-ce que les apôtres ont fait dans Actes 5 : 41 ? Ils se sont rappelés de cet enseignement parce que le Seigneur a dit « Quand l’Esprit viendra, il vous rappellera ce que je vous ai enseigné ».
Et bien, devant le sanhédrin, ils étaient joyeux. Nous, chrétiens modernes, ce n’est pas le cas. C’est la vengeance. « Prouve aux gens que tu m’as appelé. Tue leurs enfants, tue les !!! ». « Oh ne vous inquiétez pas Dieu va me justifier. Oh ! Je suis convaincu. Il n’y a pas de souci ». Tu peux mourir sans être justifié. C’est seulement le jour du jugement dernier. Il est écrit qu’ils ont salué au loin certaines promesses.
Vous ne voyez pas que nous sommes sous l’enfer, l’enfer est sous nos pieds ? Si on continue comme ça, beaucoup, vous allez être étonnés de se retrouver en enfer avec des grosses bibles, avec des hauts parleurs, des micros sans fil. Les grandes prophétesses. Prophétesse des nations, carte de visite. « C’est moi ».
Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel perd sa saveur, avec quoi la lui rendra-t-on?
La joie, on l’a vu, on ne peut pas savoir si quelqu’un à la joie s’il n’y a pas la persécution. C’est la persécution, les outrages, les critiques qui vont révéler ce fruit. Parce que cette joie ce n’est pas quand tu te maries, quand tout va bien. Parce qu’on retrouve la joie chez les païens. Il y a plusieurs types de joie. La joie normale, tout le monde peut l’avoir parce qu’on se marie, on est dans la joie, parce qu’on a un bébé. Ça, tout le monde l’a. Vous allez chez les chrétiens, il y en a qui sont joyeux parce qu’ils ont des enfants. Chez les païens, c’est la même chose. Parfois les païens fêtent leur anniversaire, leur mariage avec beaucoup plus de faste, beaucoup plus de joie que certains chrétiens donc ce n’est pas de cette joie dont il est question ici. C’est la joie qui est le contraire de ce que le monde nous présente. C’est-à-dire tu meurs à cause de la persécution, on te lapide, tu te réjouis. Et les gens se disent « Il est fou. On le lapide, il est en train de se réjouir. On le persécute, il est en train de se réjouir ». C’est cette joie-là. Et là, ce niveau-là, il faut être greffé par Dieu lui-même pour recevoir cette vie.
Comment Jésus-Christ de Nazareth peut-il traiter en ami la personne qui l’a livré, qui l’a trahi ? « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais le promptement ». « C’est par un baiser que tu livres le fils de l’homme ? ».
La joie !
Quels fruits portons-nous ?
Les enfants d’Israël, ils arrivent à Canaan, les quatre premières années, il ne fallait pas toucher aux fruits. C’étaient des fruits mélangés, amers, amertume, tout ce que vous voulez, des fruits qu’on présentait à Baal. Le sol était pourri, mélangé, abîmé, maudit. Il fallait trois ans pour purifier la terre. Trois ans ! Et la quatrième année, on présente tous les fruits à Dieu. Ces gens-là, travaillaient. Pour avoir les fruits, il faut travailler. Il faut suer. Parce que c’est l’âme qui travaille. Et la cinquième année, là on commence à manger les fruits parce que là, ces hommes, ils avaient une expérience de quatre ans derrière eux, quatre ans de travail, de brisement.
Vous voyez la connaissance enfle nous dit la Parole, l’onction enfle.
Je vous dis, à ce jour, je disais encore avant-hier à quelqu’un « Je ne peux plus parler avec vous. Parce que je sens un blocage. Quand je veux… je vous vois faire n’importe quoi. Il y a un blocage, je ne peux plus ». Oui, ça arrive. Le Seigneur avait dit à Ezéchiel à un moment donné, il l’a rendu muet. Ils ont trop entendu, parle aux gens qui n’ont pas encore entendu.
Parce que les ministères ont tué les gens, les églises que certaines personnes ont eues, ça les a tués, les belles paroles des uns des autres, ça les a tués. Ils deviennent des apôtres, des machins de telle région « Etablis moi ». « Moi je suis établi ici ». Ça les a tués complètement, ils ont oublié l’essentiel, les choses simples qui nous amènent au ciel. Ils ont oublié ça. Comme Marie qui était assisse aux pieds du Seigneur pour recevoir sa Parole, pour avoir les fruits. Marthe voulait servir, servir, le ministère, le ministère, l’onction, tout ça là. Ils sont passés à côté. Jésus dit « Une seule chose est nécessaire, Marie a choisi la bonne part ».
Nous on nous confie l’assemblée, on nous enlève pendant quelques temps, on est enflé. On est dans les murmures « Ah ! Non moi… ce n’est pas normal. Est-ce que toi… tu vas où ? ». Regardez comment les gens sont excités. Des choses, ils n’ont même pas souffert pour ça, rien, zéro. C’est pour montrer que ces gens-là c’est déjà l’enfer pour eux. C’est fini. Vous les laissez comme ça là, vous revenez un an après ils vont coucher avec les femmes, ils vont prendre l’argent du Seigneur. Il y en a ils vont dire « Non, moi je ne ferais jamais ça ». Et bien, ceux qui sont tombés hier ils disaient la même chose « Moi je ne ferais jamais ça ». Que celui qui est débout prenne garde. C’est écrit ! Et vous pensez que les prédicateurs, ils veulent écouter ? Quand on leur parle, ils te sortent des versets. « C’est écrit, c’est écrit… ». Voilà, la connaissance !
Je vous dis de la part du Seigneur on reconnaît l’arbre à ses fruits. Quand Jésus reviendra chercher l’Eglise, il va revenir chercher les sarments qui sont identifiables par rapport aux fruits. Il ne reviendra pas chercher les gens onctionnés, les gens qui font des miracles. Il ne reviendra pas chercher les dirigeants. Il reviendra chercher ses sarments qui ont ses fruits à lui et qui ont ces feuilles en forme de cœur. Ce sont des cœurs que le Seigneur va revenir chercher.
Des gens qui ont été foulés, qui sont foulés aux pieds par les gens de ce monde à cause de Jésus. Tout au long de leur parcours terrestre, foulés aux pieds à cause de l’Évangile, à cause du nom du Seigneur. Et plus ils sont foulés, plus ils portent des fruits, plus ils sont émondés. Et c’est comme ça que le Seigneur les émonde. Parce qu’il a dit « Celui qui porte des fruits je vais l’émonder », littéralement, le purifier. Comment ? Par la persécution, par les outrages. C’est comme ça que Dieu nous émonde pour porter encore plus de fruits. Mais beaucoup ne veulent pas être persécutés à cause de la Parole. Beaucoup ne veulent pas souffrir. Pas du tout. Et on a vu dans Jean 15, il dit « Le sarment qui porte du fruit, il l’émonde afin qu’il porte encore plus de fruits ». Donc ça veut dire que nous sommes censés, demain, être encore plus dans la joie qu’aujourd’hui. Plus nous allons nous approcher de l’enlèvement de l’Eglise, plus Dieu va nous soumettre à différentes persécutions, émondages pour nous travailler, pour nous façonner, pour nous émonder, nous purifier. Il le fait de manière progressive parce que s’il le fait d’un seul coup on ne va pas supporter, on va mourir. L’émondage c’est pour te purifier afin de porter encore plus de fruits, pour te rapprocher encore plus du Seigneur. C’est important. C’est pour cela que le Seigneur permet que nous soyons blessés par les gens qui sont proches de nous, nos voisins, nos familles, malgré notre sanctification, Dieu permet cela pour nous travailler, pour nous émonder. C’est pour cela qu’il ne faut jamais se dire qu’on est arrivé. On n’est pas arrivé, on n’a rien faire encore. On est loin d’avoir fait quoique ce soit.
Et c’est pour cela qu’au verset 3 il dit « Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncée. Demeurez en moi… ».
Comme vous le savez, pour porter des fruits, il faut demeurer dans le Seigneur c’est-à-dire avoir une relation avec Dieu chez soi, à la maison, ne pas négliger cette intimité. Le lieu secret. Parce que notre intimité… on peut négliger notre intimité chez nous à la maison, j’entends par là, on peut la remplacer par la communion fraternelle avec les frères et sœurs. On va être beaucoup plus potes, camarades avec les uns et les autres, on passe plus de temps avec les hommes qu’avec Dieu. C’est un danger. On ne se rencontre pas ici pour être des camarades, des potes.
Beaucoup dans leur passé ne le comprenaient pas même jusqu’à ce jour. On est là potes, on va s’appeler 4 h de temps, 5 heures de temps, on papote. Mais avec Dieu moins de temps. C’est pour ça que des ministères comme Jean, comme Paul, le Seigneur les cachait carrément. On se voit avec des frères et sœurs mais on doit beaucoup plus développer sa relation avec le Seigneur pour tenir. C’est pour ça qu’il dit ici « Demeurez », persévérez. Demeurer ici, c’est être permanent littéralement, avoir une permanence. Ta permanence doit être la présence de Dieu pour porter des fruits sinon on ne va pas porter des fruits, on va porter autre chose.
Moi quand j’entends des chrétiens qui sont là, qui se plaignent parce que… comme un couple, tout récemment, le frère voulait même se suicider soi-disant parce qu’il n’arrivait pas à avoir un appartement. Ça m’a tellement peiné, ça m’a fait mal. Le frère me disait « Ah vraiment, j’ai trouvé… il y a une sœur qui veut nous avoir un appartement ». Je leur ai parlé d’une sœur. Et puis le frère me dit « J’ai trouvé, il y a un monsieur qui veut m’embaucher mais il me propose un CDD ». Je lui ai dit « Bah alors ? ». Il me dit « Non, mais moi, il me faut un CDI pour avoir un appartement d’après ce que la sœur m’a dit ». Je lui ai dit « Ok, mais signe ce CDD. Tu es chrétien, il te faut juste un document pour pouvoir lancer la procédure ». La foi ! Ça c’est un autre fruit, on verra ça si Dieu permet. Ça m’a tellement fait mal. Il ne voulait pas, il était avec sa femme, je lui disais « Mais il faut signer. Il faut commencer petit avec Dieu ». Il va signer quand même. Il me dit « Mais oui mais le monsieur n’a pas stipulé qu’à la fin il va y avoir un CDI comme il me l’avait proposé au téléphone ». Je lui ai dit « Ce n’est pas grave, signe, constitue un dossier et dépose ». Et il l’a fait. Et hier on m’appelle pour me dire qu’ils ont eu un appartement.
Beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui n’ont pas de fruits. Dieu c’est au bout des lèvres. Ils ont les dons. C’est un frère qui a beaucoup de visions qui se réalisent. Mais il a un problème avec le cœur, avec l’âme. Vous pensez qu’un tel frère, une telle personne peut être agréable à Dieu ? Pas du tout ! Qu’il peut réjouir le cœur du Père ? Pas du tout !
Le vin réjouit le cœur de Dieu et des hommes. C’est écrit.
Noé a touché le cœur de Dieu pourquoi ? Parce qu’il avait les fruits de l’Esprit. Hénoch a touché le cœur du Père parce qu’il avait les fruits de l’Esprit. Daniel pareil, Joseph pareil. Vous avez vu ces hommes ? Montrez-moi où Noé a fait tomber un homme par terre sous l’onction ? Montrez-moi où c’est écrit que Noé a prophétisé, a parlé en langues ? Montrez-moi où Hénoch a parlé en langue, où il a fait tomber les gens par terre ? Montrez-moi où c’est écrit qu’ils ont chassé un démon. Montrez-moi où c’est écrit que Daniel a fait une campagne d’évangélisation avec miracles et tout ce que vous voulez. Mes amis, ils avaient le cœur de Dieu. Les fruits de l’Esprit. Nous, c’est la puissance qui nous intéresse, c’est l’onction. Quand on entend « Ah ! T’as la même onction que le frère Shora ». « Ahhhhh, voilà c’est moi ». Après, demain « Je l’ai dépassé ». Voilà ! C’est comme ça chez nous.
Quelqu’un m’appelle de Kinshasa la semaine dernière, cette sœur me dit « Voilà le monsieur qui est tombé, une des fois où il était là, il nous prêchait, il disait ‘Moi, mon onction c’est mon onction, Shora c’est son onction. Moi c’est moi ». Comment les gens finissent mal, ils tombent. La puissance, le ministère, les voyages. Beaucoup ne se disent même pas « Ce monsieur a implanté quand même pas mal d’assemblées mais il ne vient même pas tous les dimanches régner comme un pape, cherchant à prêcher. Il est caché. Ça ne l’intéresse même pas ». C’est pour ça que, quelque part, il y a beaucoup de choses que le Seigneur m’a fait comprendre. Le cœur. Oh ! Mes amis, l’avenir là... « Ah moi, je suis prophète Dieu m’a appelé dans le ministère prophétique, le ministère pastoral… ». Mais ta vie c’est comment ? Ton cœur c’est comment ? Tu mens ? T’es là en train de vivre aux crochets des hommes, quémandant des choses ici et là, à gauche à droite. Tu penses que tu plais au cœur du Seigneur avec cette vie dissolue ? Non, mon frère, il faut t’asseoir et laisser Dieu finir ton cœur, travailler ton cœur. On n’a pas vu Paul chercher « Mes amis, je vais arriver, préparez moi à manger. Je vais faire ci ». Non, Paul n’était pas comme ça.
Il est dit sans la foi, il est impossible d’être agréable au Seigneur. Donc on ne peut pas réjouir le cœur de Dieu sans les fruits parce que les fruits sont les résultats de persécutions, de souffrances. Quand on parle de la paix ; le contraire de la paix c’est quoi ? Le trouble. Donc comment peut-on savoir que tu as la paix ? C’est quand tu es dans le trouble. Donc vous voyez que les fruits de l’Esprit, ça n’a rien à voir avec les dons. Comment peut-on savoir que tu as la joie ? Mettez à chaque fois à côté de ces fruits leur contraire. Vous saurez si vous les avez ou pas. La patience/l’impatience, les murmures.
Est-ce qu’on est chrétiens ou est-ce que nous sommes religieux ? Est-ce qu’on est convertis ? Est-ce qu’on a été greffés par le Seigneur sur le corps ou est-ce qu’on a fait une adhésion à une église locale et qu’on est habitué parce qu’on aime les frères et sœurs et puis on a reçu quelques onctions ici et là, des dons et puis ça coule ? Et puis voilà c’est bon on est chrétien.
« Oh ! Non, moi la prière ne m’intéresse plus parce que Dieu ; je ne comprends pas, vraiment, parce que mes études ça ne va pas… ». Est-ce que c’est Dieu qui a mis le système de l’éducation moderne en place ? Il est écrit que les hommes sans instruction ont été utilisés par le Seigneur. Mais pourquoi nous voulons accuser Dieu parce que nous échouons dans nos diplômes, parce qu’on échoue par rapport à son permis de conduire ? Tout de suite « La prière ne m’intéresse plus, je ne veux plus prier ». Mais est-ce que ça avoir avec Dieu ? Il faut revoir notre conversion. Il faut revoir notre position vis-à-vis du Seigneur. Est-ce que c’est nous qui voulons le commander ou est-ce que nous voulons être façonnés par le Seigneur ? Parce qu’on ne peut pas craindre quelqu’un qu’on ne connaît pas. Est-ce qu’on l’a connu pour pouvoir le craindre ?
… Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi.
Bah oui ! Être attaché. C’est écrit. Beaucoup de chrétiens cherchent l’attachement avec les hommes plus qu’avec Dieu, c’est là l’erreur. Ils sont plus attachés aux pasteurs, attachés aux prédicateurs qu’à Jésus lui-même. Comment voulez-vous qu’ils portent des fruits ? Vous comprenez ? C’est-à-dire l’attachement ; il y a deux types d’attachements : l’attachement vis-à-vis du Seigneur et l’attachement aux hommes. L’attachement au Seigneur s’appelle l’adoration. L’attachement aux hommes s’appelle la communion fraternelle. Donc si on est plus attaché aux hommes par rapport à la communion fraternelle qu’à Dieu dans l’adoration et bien il n’y aura pas de fruit. Mais non ! Le christianisme actuel c’est quoi ? C’est des hommes et des femmes qui sont attachés les uns vis-à-vis des autres, attachés à leurs bâtiments, attachés aux pasteurs. Donc ils sont fédérés, ils se fédèrent. Mais chez eux, ces gens, quelle est la vie spirituelle qu’ils mènent ? Avec leurs enfants pour ceux qui ont des enfants, avec leurs parents, quelle est leur vie spirituelle ? Quelle est leur attitude au travail, à l’école ? C’est pour cela qu’on assiste à des scènes, à des scandales, de plus en plus de grands scandales dans le milieu évangélique. Pourquoi ? Parce que les gens qui prêchent, ces personnes qui dirigent, qui chantent sont plus attachées les uns aux autres, aux bâtiments qu’à Dieu. C’est normal.
Comment peut-on concevoir… moi je ne conçois pas que quelqu’un qui se dit pasteur prédicateur, ancien ne soit pas humble.
Nous, dans le passé, quand on reconnaissait les ministères on a plus regardé aux dons plutôt qu’aux fruits. La connaissance, la manière de prêcher, d’exhorter, l’onction qui se manifestait… plutôt qu’aux fruits. Parce que les fruits, il faut approcher la personne, il faut voir comment la personne vit. C’est pour cela Yehoshua a dit « On reconnaît l’arbre à ses fruits ». Un manguier ne peut pas être un manguier sans les mangues. Un manguier n’aura aucune valeur sans les fruits. Quelle est la valeur d’un manguier s’il n’y a pas les fruits ? Parce qu’il est censé nourrir les gens. Quelle est la valeur d’une vigne s’il n’y a pas les fruits ? Quelle est la valeur d’un prophète, d’un pasteur, d’un dirigeant, d’un missionnaire s’il n’y a pas les fruits ? Au moindre problème, au moindre combat on est prompt à abandonner les âmes, le ministère. On est pas prêts, on n’est pas encore travaillés, on est encore loin, on a rien compris.
Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Il insiste « Sans moi, rien ».
Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche…
Vous comprenez pourquoi beaucoup sont secs. Ils ont l’onction, ils ont les dons, ils ont des grandes assemblées mais ils sont secs. C’est-à-dire, il n’y a pas la joie. Il n’y a pas la joie. Donc les cœurs des frères et sœurs qu’ils fréquentent ne sont pas réjouis parce qu’il n’y a pas la joie. Ils ne communiquent pas la vie. Vous ne les verrez pas aller saluer les frères et sœurs parfois avec joie pour communiquer la vie. Ils sont aigris.
… puis on ramasse les sarments, on les jette au feu, et ils brûlent.
Attends… Quelqu’un qui était attaché au cep, qui ne porte pas de fruits, on le retranche et on le jette au feu. Ça c’est fort. Si on ne porte pas de fruits… Vous connaissez la parabole de cet arbre planté, pendant des années il ne portait pas de fruits et on vient pour le couper et on dit « Non, non, accorde encore du temps à cet arbre et puis après tu verras si il n’y a pas de fruits tu pourras le couper ». Eh bien c’est ça ! Tout arbre qui ne porte pas de fruits sera coupé et jeté au feu. (…)
Si vous portez beaucoup de fruit, c'est ainsi que mon Père sera glorifié, et que vous serez mes disciples.
Donc être disciple de Jésus c’est porter beaucoup de fruits. C’est fort, mes amis. Que Dieu nous aide, frères. Moi quand l’Esprit m’enseigne ces choses-là, je tremble. Je dis « Seigneur, waouh ». Mais on était vraiment sur le mauvais chemin, mes amis. C’est impressionnant ! Qu’est-ce que la vraie adoration ? C’est le fait de porter du fruit parce qu’il est dit que « C’est ainsi que mon Père sera glorifié ». Donc ce n’est pas chanter. Ce n’est pas jouer d’un instrument, c’est porter du fruit. Et nous portons du fruit parce que nous sommes portés par la vigne. La vigne nous porte et nous nous portons les fruits. Vous comprenez ? Il y a des fruits parce que nous sommes portés par quelqu’un donc naturellement nous portons des fruits parce que nous recevons la sève, la vie. Ne cherchez pas à porter l’œuvre de Dieu, vous allez mourir. Laissez Dieu vous porter et ensuite vous allez porter, naturellement, les choses. Être disciple de quelqu’un c’est porter, c’est avoir la vie de la personne. Tout disciple accompli sera semblable à son maître. Donc ça veut dire que dans nos églises, il y a très peu de disciples de Jésus. Il y a beaucoup de religieux et très peu de disciples de Jésus. On n’a pas vu Jésus, on n’a pas vu Jacques ou Pierre prendre une femme dans ses bras, la serrer alors qu’ils n’étaient même pas mariés. Ce n’est pas les fruits de Dieu ça, ça c’est les fruits de l’autre. La sanctification, la sainteté.
Et vous voyez, on était greffés sur l’arbre, l’olivier sauvage et Jésus vient avec l’épée de l’Esprit, tac, il nous coupe. Il y a une coupure. Paul dit « Nous avons étés coupés de l’olivier sauvage ». coupés ! Les vieilles habitudes. Et puis tac greffés.
Galates 5 : 22 Mais le fruit de l'Esprit… c’est quoi ? C’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la maitrise de soi.
Vous avez vu la joie. Tout de suite la joie. La joie du Seigneur est ma force. Il y a un chant qui dit « La joie du Seigneur est ma force. La joie du Seigneur est ma force. La joie du Seigneur est ma force. Ma force est dans la joie du Seigneur ».
Philippiens 4 : 4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous.
Paul quand il a écrit cette épître, vous savez qu’il était en prison. C’est terrible ça. Quelqu’un à qui Dieu a dit « Tu vas aller dans le monde entier pour apporter la Parole », il se retrouve en prison mais il n’a pas condamné Dieu, il n’a pas fait des reproches au Seigneur.  Et il est en train d’écrire à ceux qui étaient libres, qui étaient chez eux, dormant sur leur lit et qui étaient persécutés à cause de l’Évangile, Paul leur écrit, il apprend que ces hommes et ces femmes étaient découragés. Il leur dit « Réjouissez-vous dans le Seigneur ». Ça veut dire qu’on ne doit pas se réjouir dans les boîtes de nuit. C’est dans le Seigneur, en Christ. Notre joie c’est en Christ. Ce n’est pas les choses de ce monde. Si les choses de ce monde commencent à nous procurer de la joie, il faut commencer à faire attention. C’est dans le Seigneur. Quand on commence à se réjouir des dons, des enveloppes on dérape. Mais si on se réjouit dans la souffrance, à cause de l’Évangile, là on est sur le bon chemin.
Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. Ne vous inquiétez de rien.
Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur
Vous savez, il est dit dans Romains 14 : 17 le Royaume de Dieu ce n’est pas le manger et le boire c’est la justice, la paix et la joie par le Saint Esprit.
C’est ça le Royaume. Quand on arrive dans le Royaume de Dieu, on commence à expérimenter la vraie joie. Vous avez vu la joie de Job dans l’épreuve ? Pourquoi il y a cette joie malgré la souffrance ? Parce que, tout simplement, il y a la vie. La vie de Christ. Le vin c’est la vie, c’est l’alliance, le sang de l’alliance, la nouvelle alliance. Ils l’ont vaincu à cause de sang de l’Agneau. La vie de Christ en nous, nous apporte la joie malgré les situations difficiles, malgré les épreuves, malgré les combats. Cette vie en nous est une vie joyeuse en permanence. C’est pour cela qu’un vrai chrétien ne peut pas prendre des antidépresseurs. Non, quand bien même il commence à être persécuté, à frôler la dépression, la vie de Dieu déborde. C’est pour cela qu’il faut rester attaché. Si on s’éloigne du Seigneur on va subir, on va être dans la dépression. Il faut rester attaché au Seigneur pour continuer à avoir la vie de l’Esprit pour être régénéré, renouvelé. Jésus n’a jamais dit qu’on allait être acclamés. Il n’a jamais dit qu’on allait être acceptés. Il a dit que ceux qui acceptent sa Parole seraient haïs de tous. C’est écrit. Qu’on allait nous égorger. Qu’on allait nous lapider. Mais il dit « Gardez votre joie en moi ».
On a, on avait une mauvaise conception du ministère, de la vie chrétienne, de la marche chrétienne ce qui fait que beaucoup ne tiennent pas face à l’adversité. Moindre tentation, au moindre combat, ils lâchent !
Frères, ma mère est restée malade 22 ans, elle pesait 30 kilos et il fallait que j’annonce l’Évangile que je me réjouisse. Mon père décède il fallait que j’annonce l’Evangile pendant que son corps était là, j’allais le soir assister ma mère qui était enfermée dans sa chambre depuis plus de 22 ans. Et je voyais le corps qui était là. Et il fallait tous les soirs aller prêcher et que je me réjouisse avec les frères et sœurs à qui je prêchai l’Évangile. Un de mes frères a fait un AVC, il pèse 40 kilos, ses deux pieds sont pourris. Il faut me réjouir dans le Seigneur. Un autre vient de faire un autre AVC pratiquement, Dieu l’a épargné un peu mais il faut se réjouir.
En qui avez-vous cru ? En quel Dieu ? Est-ce le Dieu de la Bible ? Si c’est le cas il faut porter des fruits.
Le vin rend joyeux !
Beaucoup de chrétiens sont aigris à cause de la persécution, à cause des problèmes sociaux. Ils sont aigris. Ils n’ont pas la joie. On peut lire la tristesse sur leur visage. Qu’on ait la tristesse selon Dieu, oui, mais la tristesse selon le monde conduit à la mort nous dit Paul. On perd la joie parce qu’on n’a pas d’appartement. On perd la joie parce qu’on a raté son permis. On perd la joie parce qu’on n’a pas réussi son examen. Ça peut arriver mais il faut savoir se rattraper. Mais beaucoup se laissent aller et puis c’est fini, ils ne prient plus, ils ne méditent plus, c’est fini. C’est ce qui s’est passé avec beaucoup de gens qu’on a formés aussi.
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Matthieu 25:1 à 13

Alors le royaume des cieux sera semblable à dix vierges qui, ayant pris leurs lampes, allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient folles, et cinq sages. Les folles, en prenant leurs lampes, ne prirent point d'huile avec elles; mais les sages prirent, avec leurs lampes, de l'huile dans des vases. Comme l'époux tardait, toutes s'assoupirent et s'endormirent. Au milieu de la nuit, on cria: Voici l'époux, allez à sa rencontre! Alors toutes ces vierges se réveillèrent, et préparèrent leurs lampes. Les folles dirent aux sages: Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent. Les sages répondirent: Non; il n'y en aurait pas assez pour nous et pour vous; allez plutôt chez ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous. Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres vierges vinrent, et dirent: Seigneur, Seigneur, ouvre-nous. Mais il répondit: Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas. Veillez donc, puisque vous ne savez ni le jour, ni l'heure. Matthieu 25: 1 à 13